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02 Mar 2022
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Les doctorants de Paris-Panthéon Assas font leur rentrée

Des doctorants unis autour de l’écologie, l’innovation et de l’honnêteté de la recherche

La rentrée de l’école doctorale EGIC/ED 455 s’est déroulée le jeudi 2 février 2022. Cet événement marqué par diverses interventions (présentation de sujets de thèse, table ronde…) est le premier accomplissement de Paris-Panthéon Assas. L’Efrei Research Lab avec quatre autres laboratoires font intervenir leurs doctorants pour parler d’écologie et d’innovation tout en questionnant la neutralité de la recherche.

L’écologie et l’innovation qui semblent être deux opposées sont pourtant vouées à s’attirer. À travers ces thématiques l’école doctorale EGIC 455 propose de découvrir la recherche de demain entre économie, gestion, sciences humaines et sociales ou encore ingénierie tout en se questionnant sur le positionnement des futurs docteurs sur leur sujet. Image de la rentrée de l'école doctorale

L’écologie et l’innovation n’ont pas de disciplines

Transition énergétique et accès à l’énergie, utilisation de Blockchain au service de la gestion de la terre, évaluation de l’empreinte d’eau d’un processus industriel, l’emploi de l’expression « Urgence Climatique » ou encore diminution de l’empreinte de l’IoT sont autant de sujets abordés par les cinq doctorants de l’EPEx.

Le point commun de ces cinq sujets bien différents est l’écologie.

Ces interventions permettent de mettre en valeur l’interdisciplinarité permise par le nouvel EPEx et les croisements possibles entre les sujets. Par exemple, Houssein Hellani, doctorant de l’Efrei Research Lab a vu son sujet se croiser avec un des autres intervenants. Ainsi, ils ont pu avoir un échange à propos de leur thèse leur permettant d’entrevoir de nouvelles possibilités.

Mais les futurs chercheurs, malgré leur recherche très pointue dans différents domaines restent des humains guidés par leur subjectivité.

Peut-on faire confiance à la recherche ?

Comme tout ce qui est fait par l’humain, la recherche semble vouée à la subjectivité de ceux qui la font. Mais lors de la table ronde faisant suite aux présentations des sujets de thèses, sept thésards expliquent comment ils font leur recherche tout en essayant d’être objectif.

Seulement, comment être objectif quant à des sujets comme la communication des groupes anti-avortement ou encore des attentats ? Interroger des familles endeuillées et se rapprocher de groupes qui sont ou non à l’opposé de nos valeurs semblent déjà être une preuve de subjectivité.

Mais la subjectivité de la recherche va surtout se retranscrire dans les écrits ainsi, la vraie question est comment transmettre la vérité par ses mots ? Les jeunes chercheurs n’ont pas encore trouvé de réponse à leur question et d’autres chercheurs confirmés leur affirment qu’il faut simplement parvenir à retranscrire une vérité même si ce n’est pas la leur ou celle qui leur convient.

Donc personne n’est objectif, même pas les chercheurs, mais cela ne veut pas dire que la recherche est fausse car comme un chercheur confirmé de la salle l’explique :

« La neutralité est un terme avec lequel les chercheurs ont pris leur distance depuis 40 ans. Je ne crois pas en l’objectivité des chercheurs mais, je crois bien en leur honnêteté. »

 

Retrouvez le prochain événement recherche de l’EPEx le 14 avril avec la 1ère édition de la Journée de la recherche de l’établissement Paris-Panthéon Assas Université.

Si la recherche ou l’événement vous intéresse, contactez Etienne Pernot le Directeur Recherche et Valorisation de l’Efrei