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Layth Sliman est un ingénieur en informatique, il a obtenu son mastère en informatique de l’INSA Lyon et le doctorat de l’INSA de Lyon, en collaboration avec l’Université des Ryukyus, Japon et son HDR de l’université Paris Saclay.
De 2000 à 2010, Il a effectué de nombreux séjours de recherche à l’Université des Ryukyus et à l’Université Ritsumeikan, l’Institut Polytechnique de Kyushu et à l’Uinvérsit de Meio au Japon.
Avant de rejoindre l’Efrei, il a exercé les fonctions d’enseignant-chercheur à l’INSA Lyon ; l’Université des Ryukyus, Japon ; Université de technologie de Pékin ; et l’Institut IR4 (anciennement appelé l’institut de l’informatique visuelle), Malaisie.
Depuis Septembre 2010, il est enseignant-chercheur à Efrei. Il est membre du comité de rédaction de nombreuses revues internationales. Il a délivré de nombreux keynotes et conférences invitées en France, en Italie, au Japon, en Espagne, en Malaisie, en Inde, au Maroc, en Tunisie et aux Etats-Unis. Il a aussi présidé et organisé dix conférences internationales. Il a encadré et co-dirigé plusieurs thèses en France et à l’internationale. Il a publié avec ses collègues et doctorants plus que 80 publications et communication internationales.
Lien vers HAL – https://hal.science/search/index/?q=*&authIdPerson_i=779057
Lien vers ORCID – https://orcid.org/0000-0003-3369-7302
« Cela évolue d’une année à l’autre, Pour cette année, j’enseigne aux étudiants Efrei de cycle M les sujets suivants : Modélisation des systèmes d’informations, Knowledge Management, Business Process Management. »
« Cela fait 21 ans déjà que je suis dans le métier (depuis l’année 2000). Après avoir terminé ma thèse, je suis tombé sur une offre Efrei qui correspondait à mes attentes et à mon profil. »
« Je suis responsable de la thématique de recherche « Sécurité et Confiance ». Cette une équipe composée d’une vingtaine de personnes (6 permanents, 8 thésards, 2 étudiants en parcours recherche et plusieurs stagiaires). Concrètement, j’encadre des thèses de doctorat et des projets étudiants, je gère les dépôts de projets, et j’organise des conférences internationales et des éditoriaux dans des revues scientifiques. »
« Mes domaines de recherche sont principalement liés à la sécurité et à la confiance dans le numérique. L’objectif étant d’apporter les éléments nécessaires aux entreprises / organisations pour qu’ils puissent adopter de nouveaux modèles de collaboration en toute confiance et sérénité. Nous travaillons sur des concepts et solutions technologiques telles que : la blockchain, des concepts de « Privacy by design », l’utilisation de l’Intelligence Artificielle pour la sécurité comme par exemple l’utilisation de machine learning pour identifier les comportements frauduleux et éliminer les risques. »
« Pour moi, les projets de recherche sont comme mes enfants. Chaque projet m’apporte quelque chose, ce n’est pas forcément technique ou scientifique mais c’est aussi le contact humain, l’imagination, ou la créativité des autres qui alimente notre propre créativité. L’aspect collaboratif avec les autres est très important pour moi aussi. De ce fait, tous les projets sont pour moi très enrichissants, sans exception. »
« Se sentir capable de « s’innover » en apprenant des autres : toutes les découvertes que ce soit humaines, techniques et scientifiques sont importantes et enrichissantes. Travailler avec des personnes de profils et de cultures différentes aussi… tous ces aspects nous donne du dynamisme et nous donne l’opportunité de penser autrement. Tous les jours il y a des découvertes à faire, ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais dans le métier ! »
« Le numérique figure parmi les domaines les plus dynamiques. Ce secteur bouge très vite et représente le moteur de la croissance économique. Il est aujourd’hui piloté par l’industrie. La recherche permet de faire abstraction à tout ce qui est volatile et obsolète, identifier des nouvelles idées et accompagner les entreprises afin de proposer des innovations pérennes et responsables. »
« Oui, relativement. Aujourd’hui, certains étudiants sont même intéressés pour faire des stages liés à la recherche dans un laboratoire ou de mener des projets. Notre ambition est d’aller au-delà de l’état actuel, c’est à dire les sensibiliser et les motiver pour qu’ils aillent plus loin que leur statut d’ingénieur en y intégrant une dimension recherche… et pour les plus intéressés, les accompagner pour qu’ils produisent des thèses. »
« Pour s’orienter vers la recherche, il faut tout d’abord se préparer à accepter son ignorance. Il ne faut pas le prendre comme un frein, mais plutôt comme une motivation à apprendre. Il faut toujours avoir soif d’apprendre et vouloir intégrer des expériences, accepter les autres et leurs différentes cultures, leurs différentes façons de réfléchir… Pour moi c’est ça le profil du chercheur idéal. Enfin, la maîtrise de l’anglais est indispensable car l’anglais est la langue de la science. »
« Pour les étudiants : si vous avez des doutes, venez-nous voir et échangeons ensemble ! »